dimanche 8 janvier 2012

‘Peterette Pan’ ou la petite fille qui voulait rester une enfant

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de mes premiers souvenirs relatifs à ma poitrine.

Bien entendu, je ne suis pas née avec une forte poitrine mais, à mon grand désarroi, la mienne a commencé à pousser dès l’âge de 13 ans.

Comble du comble, ma mère me raconte souvent que j’étais cette petite fille qui ne voulait pas grandir. Quand j’ai appris les choses de la vie, et réalisait que mon corps changeait inéluctablement, je lui ai dit : « NON, JE NE VEUX PAS GRANDIR, NON, JE NE VEUX PAS DE SEINS ».

Et là, quelqu’un a dû m’entendre et me jeter un mauvais sort… « Hé hé hé ! Pour la peine, les tiens seront bien plus grands que la moyenne ».

Maintenant, je rigole avec ma mère de cette phrase, vu mes jolis nénés. Pour une petite fille qui ne voulait pas de seins, me voilà servie !

Je me souviens encore de mes premiers soutiens gorges. A l’époque, ma mère m’a ramené dans une grande chaine de vêtements britannique et nous avons choisi 3 soutiens gorges. Je me souviens de leur taille : 90C. (Je portais des brassières avant).

Les trois modèles étaient blancs, avec des couleurs pastel très jolies et jeunes. Pas de lingerie trop sexy, rembourrée, ni plongeante qu’on peut trouver à la vente aujourd’hui pour les jeunes filles. J’adorais ce soutien-gorge. Hélas, je ne suis pas restée dedans bien longtemps. Au bout de 3 mois, il me faillait déjà changer de modèles de plus grande taille. Et puis ma poitrine a continué de pousser, pousser et pousser. Si j’avais pu proposer la définition du mot « galère » au Petit Robert (le jeu de mots, c’est cadeau !), j’aurais lu : « Trouver des jolis soutiens gorges adaptés à ma taille ».

Je pourrais vous parler des soutiens gorges pour ados que j’ai vus disponibles à la vente dans une célèbre grande surface récemment, et de ma surprise de découvrir une taille 65A sur rembourrée pour les jeunes. Mais non, je ne vais pas monté sur mon piédestal. Juste vous dire que je trouve choquant de Je rencontre de plus en plus d’adolescentes, dotées de belle poitrine, qui viennent en traînant les pieds car forcées par leur mère de venir me rencontrer pour faire des essayages de lingerie. Il faut bien se souvenir comment on se sentait à leur âge. Il est difficile d’accepter la fatalité de notre corps qui change, surtout lorsque tout ce que nous demandons est d’être comme nos copines : d’avoir une jolie poitrine qui ne soit ni trop petite, ni trop grande. D’être « normale », en somme. vouloir mettre des jeunes filles pré pubères dans une lingerie sexy et rembourrée pour les faire ressembler aux femmes qu’elles ne sont pas encore.

Je conseille à ces jeunes filles de prendre soin d’elles et de leur poitrine. D’ailleurs, toutes les bonnes habitudes s’acquièrent le plus tôt possible. Je leur parle des soucis que je rencontrais à leur âge et leur donne des petits conseils en habillement. Elles comprennent que je les comprends.

A nous de prendre conscience que, malgré la société de consommation actuelle et les standards de la mode actuels, nous pouvons nous aussi être fières de notre corps. Et pour y parvenir, rien de tel que de commencer par porter une jolie lingerie adaptée à notre taille.

Restons fabuleuses ensemble.

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