Je me rappelle mes séances à la piscine, avec l’école, vers l’âge de 14 ans. Un « gentil » garçon m’avait fait remarquer que c’était moi qui avais la plus grosse poitrine dans tout l’établissement. Joie ou honte ? Je ne savais pas trop comment prendre cette remarque, mais une chose est sure : à 14 ans, il n’est jamais désagréable de se faire remarquer par un joli garçon. Au moins un bon point.
Ce jour-là, je portais un maillot blanc… L’erreur fatale ! Pour celles d’entre vous qui ne le savent pas encore (moi, je l’ai découvert à 14 ans, grâce à un « gentil » garçon), un maillot « de bain » blanc est blanc tant qu’il est sec. Sinon, ça s’appelle un maillot de bain transparent. Joie ou honte ? Sans aucun doute, pas la joie !
Une autre fois, j’étais à la piscine avec une copine et son grand frère. Ce dernier ironisait en me disant que quoi qu’il arrive, je ne pouvais pas me noyer grâce à mes deux énormes flotteurs !!
Déjà, j’étais un peu complexée mais là, c’en était fini de la piscine pour moi.
Arrive alors mon héroïne : Pamela Anderson et son maillot de bain rouge (non, non..pas blanc!).
Comme je l’ai déjà évoqué dans un autre article « Peterette Pan », à 18 ans je faisais la même taille que Pamela. Sauf que, gros hic, mes parents n’avait pas le budget d’un sitcom californien, et qu’il n’existait pas encore de jolis maillots pour les femmes à forte poitrine. Tout au plus deux triangles pour tout juste couvrir les tétons. Hors de question que je mette ça. Car la différence fondamentale entre la poitrine de Pamela et la mienne est que si je me mets à courir en maillot de bain - tout aussi rouge soit-il - sur la plage de Malibu, les lois de la nature sont inflexibles: ma forte poitrine non figée par le silicone bouge et a besoin d’être soutenue. Faute de quoi, je mets David Hasselhof KO en un uppercut d’un seul de mes seins.
Puis vint un changement radical. Une bouffée d’oxygène pour quelqu’un qui souffre d’insuffisance respiratoire. LA délivrance qui marquait la fin d'un clavaire récurrent aux abords des vacances estivales: un nouveau fabricant venait de lancer sa gamme de maillots de bain en taille lingerie. Ni une ni deux, je me suis empressée d’acheter un modèle. Non, pas en blanc. En violet. Pour la première fois de ma vie, je me suis sentie belle sur une plage, ma poitrine bien mise en valeur avec un beau décolleté. Comme quoi tout est possible!
Petite anecdote: un jour, j’ai fait remarquer à mon mari les regards des autres hommes que je subissais au quotidien. Je lui ai dit de mettre ses lunettes de soleil et de marcher avec moi dans la rue. J’avais mis un T-shirt sur mon maillot de bain. Je lui ai demandé de compter les hommes que nous croisions et de bien noter où se portait leur regard. Après quelques secondes seulement, un homme fixait ma poitrine. 5 pas plus tard, un autre faisait de même, malgré la poussette qu’il faisait rouler. En à peine 10 minutes, notre compteur est arrivé à 20. Et puis nous avons dû arrêter car mon mari commençait à s’énerver. Avant cette expérience, il n’imaginait pas à quel point une forte poitrine pouvait attirer les regards…en tous cas, ceux des autres ! Je n’allais tout de même pas mettre un col roulé sur la plage pour avoir la paix.
La morale de cette histoire c’est que si vous portez un beau maillot de bain adapté à votre poitrine, il peut faire des merveilles. Et pourquoi ne pas tenter le test de la promenade –lunettes de soleil-décolleté avec votre homme. En fin de compte, c’est rigolo et vous réaliserez l’effet d’une poitrine bien mise en valeur.
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